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contacter l'auteur envoyer à un ami albums photos avec palettes étoiles *** faire-part et faire joli gourmandises sur porcelaine le monde de l'enfance mes créations sur porcelaine petite faim avec doudou catégories # famille # [outure--- & tricot {enfants} alors, on joue ? ça va mieux en le disant ! dans l'air du temps envie d'évasion les mains dans la terre ma p'tite cuisine my life in joburg photo et gr@phisme... por(elaine pour la bonne cause ! un peu de culture ! derniers commentaires je tiens a vous dit que j'ai fait la découverte sur sur les pas de gandhi une fois de plus un partage émouvant et tellement sur le pouls de l'afrique bat à maboneng ! cela me semble êre un futur "must" comme tu dis! sur sentir les frémissements d'un renouveau à lorentzville ohhhh ma chère anne que c'est beau! et comme sur sur les pas de gandhi un billet aussi instructif qu'émouvant. merci sur sur les pas de gandhi merci de vos photos et reportages, bonne sur sur les pas de gandhi je me sens émue, merci pour ce partage, belle sur sur les pas de gandhi merci pour cette leçon d’histoire et ces belles sur sur les pas de gandhi merci pour cette part d'histoire, sur sur les pas de gandhi vous êtes dans un pays plein de contraste et sur sur les pas de gandhi 24 mai 2018 sur les pas de gandhi au cœur de la foisonnante et turbulente capitale sud-africaine se cache un havre de paix, la satyagraha house c’est dans ce quartier résidentiel d’orchads qu'au début du siècle dernier a vécu gandhi en ses murs coiffés d'un toit en chaume, il a aiguisé sa doctrine politique et spirituelle de résistance passive ( satyagraha signifie en sanskrit le pouvoir de la vérité ) en 2010, voyageurs du monde a su sublimer la ferme traditionnelle africaine construite par l’architecte allemand (et compagnon de route de gandhi) hermann kallenbach et garder l’esprit de son illustre hôte pour en faire un lieu hybride entre musée et chambre d'hôtes dès l’entrée, l’atmosphère de sérénité et de recueillement vous saisis ! les murs égrènent des photographies du jeune mohandas gandhi : quand il arrive en 1893, il est encore un avocat timide, fraichement diplômé du barreau de londres il n’est pas alors le guide au crane rasé et drapé de blanc que l’imagerie collective a figé, mais un jeune et brillant avocat élégamment vêtu, tel un personnage traversant les films de satyajit ray il est acquis qu’un incident banal, à bord d’un train à la gare de pietermaritzburg (gandhi fut débarqué pour avoir défendu ses droits à voyager dans la classe réservée aux blancs) fut l’élément déclencheur du combat de sa vie au gré de nombreuses démonstrations pacifistes, procès, séjours en prison… menés pour défendre la communauté indienne du pays, il va façonner sa personnalité ainsi, durant vingt-et-une années africaines (1893-1914), le mahatma (traduisez la « grande âme ») aura-t-il de cesse de développer la force morale opposée à celle des armes, un mode protestataire pacifiste qu’il essaimera en inde pour mener le pays à son indépendance et initiera finalement un mouvement de décolonisation dans le monde entier son idéal de résistance passive a continué à diffuser bien après son départ d’afrique à 46 ans, en trouvant écho notamment dans le combat de mandela certes, des théories ont bousculé l'idéal gandhien de fraternité, mais dans une capitale encore scarifiée par les inégalités et l’insécurité, il est utile de se replonger dans cette doctrine, utopique peut-être, mais espérons que l'aura de l’ infatigable apôtre de la non-violence influe encore pour des lendemains meilleurs... posté par blabla etc à 15:53 - un peu de culture ! - commentaires [8] - permalien [ # ] 23 avril 2018 sentir les frémissements d'un renouveau à lorentzville si la gentrification est maintenant assumée et réussie à maboneng (dont je vous ai parlé hier) , les quartiers "est" de johannesburg aux alentours de new doornfontein n'en sont qu'à leurs balbutiements en terme de réhabilitation... il faut dire que le renouveau de certains espaces urbanisés de joburg ne trouve pas son origine dans une volonté municipale éclairée et affirmée ce sont donc des investisseurs privés et inspirés qui décident d'acquérir d'anciennes usines, généralement, et de les transformer en lofts et ateliers d'artistes ! nous avons visité le quartier de lorentzville , célèbre pour avoir été le théâtre des laveries, ce quartier étant traversé par une rivière, une des seules sur ce plateau de 1800 mètres d'altitude, rappelons-le ! c'est l'entreprise nandos, florissante en afrique du sud, qui a décidé d'y installer ses bureaux résultat, en quelques mois, les travaux ont commencé comme dans le complexe de victoria yards , des parterres de plantes et légumes invitent à la flânerie, des galeries d'art ont ouvert leurs portes au public, et en poussant un peu plus loin à pied, vers troyeville on découvre des magasins de créateurs africains alliant tradition et modernité, quelques cafés avec une vue époustouflante sur la skyline de joburg... bref, là où nos esprits d'européens ne verraient que des maisons en friche et des terrains à l'abandon, nous pouvons y pressentir un quartier en devenir il ne serait vraiment pas étonnant que ce quartier devienne dans les années à venir un nouveau spot branché où se promener posté par blabla etc à 19:14 - my life in joburg - commentaires [6] - permalien [ # ] le pouls de l'afrique bat à maboneng ! si la capitale sud-africaine souffre encore de cette insécurité qui lui a fait sa mauvaise réputation il se trouve que, down town , des quartiers renaissent de leurs cendres au premier rang desquels, maboneng ! c’est devenue depuis quelques années, the place to be le dimanche... un corner hipster s'est peu à peu développé autour de la flamboyante et réjouissante fox street et de la bouillonante galerie arts on main dans ce grand ensemble avant-gardiste, les artistes de street art ont trouvé un terrain de jeu idéal les entrepôts du début du xxe siècle ont été réhabilités, constituant un village dans la ville au grés d'une balade à pied, l’on trouve des galeries d’art, des restaurants branchés, le rooftop d'un hôtel prisé, un cinéma d'auteurs et des boutiques proposant des articles de créateurs locaux le dimanche, des groupes et fanfares se diputent un public chaloupant aux rythmes d'une africanité moderne, vivante ! ce dimanche, nous y avons emmené nos mentees, enthle et lohlogenolo, que nous accompagnons comme mentors dans leurs études, un joli dimanche à maboneng ! posté par blabla etc à 15:08 - my life in joburg - commentaires [10] - permalien [ # ] 19 avril 2018 bijou, une perle en son écrin je ne sais plus trop si je l'ai déjà dit par ici... mais les françaises débarquant à johannesbourg ont la très grande chance d'être accueillies par les gentilles organisatrices de jobourg accueil l'association se charge d'organiser café, visites, randonnées et autres activités pour nous permettre de prendre le pouls de la ville et; plus généralement du pays, qui nous accueillent ces chouettes nanas m'ont demandé de participer à la rédaction de leur journal ... pour celles que cela intéresse, voici l'interview que j'ai réalisée de bijou , une jeune étudiante, ambassadrice de sa ville, puisqu'elle fait partie de l'association qui fait visiter la tour ponte (dont je vous avais déjà parlé dans un précédent billet) une fois n'est pas coutume, je vous livre ses réponses en anglais ;) 1. why did you decide to work with dlala nje? - initially the dlala nje’s tourist guide team was made up of only male, later in time the directors decided to bring in the idea of having a female tourist guide so i and a few other ladies where invited to an interview process. i was lucky enough to pass all three of the stages which included research and presentations. i started working at dlala nje in november 2016, and i decided to continue working at dlala nje because i am a person that likes to meet new people and i find passion in interacting with new people. every time i give a tour, it gives me great joy to know that i impacted someone’s life and i left a footprint, whether it is their first time in africa or south africa. it is a blissful feeling to be part of a tourist/guest’s experience. i also decided to work with dlala nje because i was born and raised in johannesburg and i grew up within the streets of hillbrow, yeoville and berea. the opportunity to be able to share my personal experience and to be able to tell people about where i am from, is just phenomenal and definitely not a chance that happens on a sunny day. 2. do you live next to ponte tower? do you go to school near pont tower? - no, i currently live in randburg, the north of johannesburg and i moved here in 2014 after living in yeoville for the most of my childhood. i am currently studying at the university of johannesburg which is not near the ponte tower but i schooled near ponte tower in primary. 3. how do you organise your schedules to share time between school and visits? - i am a full time student at the university. i am very lucky to have directors that understand that i am still a student so they tend to work around my school schedule. i have challenges here and there, but then again what’s a life without struggle in order to claim victory in the end. i am also very lucky to be working in the industry in which my course entails, so i have the first-hand experience to work with international guests and have a part of theory in school, put into practice at work. 4. what is your mother tongue? what is your family story which bring you to speak french? - my mother tongue is tshiluba, it is a native language from the drc (democratic republic of congo) although i do not speak the language. i was born and raised in johannesburg, south africa. my mother is an educator so she spoke to us (my siblings and i) in english more than any other language but growing up, whenever we’d visit our family members we were forced to speak french, lingala and swahili (languages spoken in the drc) hence i know how to speak the language. growing in south africa i was not necessarily exposed to people from the drc (except family-but even they started speaking to us in english in order to learn the language) so for a moment the languages started becoming a memory, i completely forgot how to speak swahili but when i started my first year in university, that was the first time i was given an opportunity to have a big group of congolese friends that speak exceptional french and miraculously the language returned; until this very day i have valued the chance in being able to speak, write and read the language. haha, they say old ways never die, i guess it works even for languages! posté par blabla etc à 14:28 - my life in joburg - commentaires [5] - permalien [ # ] 01 avril 2018 un samedi au dinokeng il est une réserve à un peu plus d'une heure de joburg dans laquelle nous aimons aller, facile d'accès, on peut ensuite évoluer en self driving ... pour notre troisième incursion au dinokeng , nous avons choisi d'emmener nos deux mentees, nos deux jeunes protéégées que nous avons choisi d'accompagner pour leur donner des ailes et avoir le goût d'apprendre nous aurions aimé que pour leur première fois, elles puissent voir les big five nous nous sommes contentés du rhinocéros noir, un chacal, un crocodile, une floppée de mangoustes, des gnous et zèbres à profusion ! une dizaine de girafes , dont deux qui se livraient un combat de cous ! l'une, couchée, qui s'est dépliée devant nos yeux ébahis : une vraie posture de yoga avec ces quatre longues jambes là ! et comme je m'y perds dans le petit nom des antilopes , je me suis fait un petit mémo ;) en piste ! posté par blabla etc à 10:30 - envie d'évasion - commentaires [5] - permalien [ # ] 31 mars 2018 cap au sud du sud #4 last but not the least , dernière journée de notre séjour, direction le cap de bonne espérance ! pour le rejoindre, nous empruntons la très belle route qui longe la côte avec l'impression de grapiller la place aux runners et cyclistes qui ont investi l'espace en ce dimanche splendide... comme nous avions eu la chance d'être venus sur ces lieux en septembre, nous avons choisi l'autre option, celle de cape point plus au sud encore, moins touristique et plus sauvage, que le cap de bonne espérance... des eaux turquoises, du sable blanc et une végétation tout à fait unique et symbolique de cet environnement, le fynbos dans lequel vadrouille ce matin-là, devant nos yeux, un groupe d'autruches peu farouches un sentiment de bout du monde, enivrant ! et puis un détour à castle rock où nous avons le plaisir de découvrir une piscine naturelle et sa plage investie par quelques afrikaners équipés de leurs braïï (comprenez barbecue en langage sudaf !), une scène typique (comme tout droite sortie des clichés de martin gray ou massimo vitali dont je me suis amusée à glisser quelques photos) nous a charmés, certains d'entre nous ont même goûté à l'eau -fraîche avouons-le- mais la place au soleil était pour le moins accueillante ! un passage à boulders beach où fricote une colonie de manchots (incontournable, mais un peu trop touristique à notre goût) un dîner savoureux de poissons fraîchement pêchés au harbour house , dans la baie de kalk bay et puis terminer la journée en foulant la plage de muizemberg , paradis des surfers, avec l'envie d'y revenir ainsi, je tourne la page de ces premières vacances avec des invités , prêts pour accueillir les suivants ! posté par blabla etc à 00:15 - envie d'évasion - commentaires [8] - permalien [ # ] 19 mars 2018 capetown, plein les yeux #3 pour notre troisième jour, nous décidons de prendre le pouls de capetown , cette ville a des airs de san francisco , une référence qui ne peut que séduire ! nous avons commencé par le tout nouveau musée d'art contemporain : le zeitz mocaa, inauguré en september dernier, veut s'imposer comme la nouvelle référence de l’art contemporain sud-africain avant de regarder les pépites de la nouvelle scène africaine , l'intérêt réside d'abord dans les habits du musée, une véritable réussite architecturale mais aussi symbolique : utiliser du bâti local pour moderniser ce pays scarifié par son histoire quand on entre dans ces anciens silos agricoles, on est subjugués par la réhabilitation éminemment savante qui laisse à voir un gigantesque jeu d'orgues on avance ensuite au gré des collections, dans les entrailles des bâtiments... les vitres en kaléïdoscope offrent un panorama exceptionnel sur la ville les oeuvres ont de quoi interroger, ou laisser perplexes c'est selon mais on comprend les propos de mark coetze, directeur exécutif du musée, "les œuvres mises en avant sont politiques, de toutes leurs fibres, de chaque coup de pinceau » il n’en fallait pas moins pour convaincre le monde que l’afrique du sud s’affirme comme un pays nouveau, prêt à se propulser sur le devant de la scène artistique sans compter que l'art contemporain sud-africain donne une caisse de résonnance aux « born free », ces artistes nés après le régime d’apartheid, comme mohau modisakeng ou zanele muholi l’art leur donne la conviction de lutter pour libérer un pays soumis à des codes raciaux inexorables ; ces jeunes ont l’espoir que l’art réunisse ! nous continuons notre promenade impossible de se balader dans capetown et d'occulter le waterfront , qui plus est quand le ciel est d'un bleu pur, un déjeuner avant de flâner sur les quais et nous rejoignons notre étape de charme , dans le quartier le plus savoureux à mes yeux, le waterkant et les célèbres maisons colorées de bo kaap une belle maison sur trois étages avec une terrasse en rooftop qui nous a permis de goûter à la douceur de vivre à capetown posté par blabla etc à 21:40 - envie d'évasion - commentaires [12] - permalien [ # ] 16 mars 2018 sur la route des vins #2 pour le deuxième jour de notre séjour, nous quittons le cap pour emprunter la route des vins... nous avons eu un vrai coup de coeur pour cette région des vignobles qui n'est pas sans nous rappeler notre chère bourgogne, si ce n'est que les terres vallonnées sont entourées d'une chaîne de montagnes qui proposent un décor particulièrement majestueux pour cette partie de notre voyage nous avons fait étape dans un gîte au charme incomparable, les cottages de boschendal arpenté les jardins savamment composés de babylonstoren programmé une dégustation dans les caves de la motte et fini la journée sur les hauteurs de stellenbosch dans le deli du réputé restaurant tokara (à défaut d'avoir réservé assez à l'avance dans ce restaurant-là pourtant sur notre liste...) où nous avons dégusté un vin du cru (comment aurait-il pu en être autrement) et goûté à un panorama envoutant éclairé à l'heure rose posté par blabla etc à 22:09 - envie d'évasion - commentaires [13] - permalien [ # ] 09 mars 2018 capetown # 1 quand s'est posée à nous la question d'une expatriation en afrique du sud , nous n'avons pas hésité longtemps à dire oui ! la seule perspective de vivre loin de nos parents nous a mis des papillons dans le ventre, car pour ce qui était des copains, nous comptions bien les recevoir à la maison seuls les kilomètres, il faut bien le dire, et par conséquent le prix d'un tel voyage, pouvaient entraver ce plaisir certes, mais nous avons la chance d'offrir un point de chute sympathique pour sillonner ensuite entre réserves et autres sites enchanteurs c'est sophie (pour la petite histoire, une amie du nord avec qui j'ai échangé via ce blog avant d'apprendre à nous connaître dans la "vraie" vie) accompagnée de ses deux hommes (charlotte a manqué à l'appel, elle profite d'une année de césure en tasmanie) qui a ouvert le bal des visites évidemment, impossible de prendre autant de congés que l'on a aura d'invités nous nous sommes donc greffés sur une partie de leur séjour, cap au sud ! et pour prendre la mesure de capetown et de son idyllique environnement, nous voilà partis dans le fameux bus rouge... la ville du cap n'est pas une ville belle en soi, hésitant entre des rues aux bâtiments historiques et un front de mer animé, le quartier coloré de bo kaap mondialement connu et une forêt de buildings, mais les alentours peuvent faire basculer tous les septiques il flotte un petit air de californie dans cette ville la plus australe de l'afrique je vous embarque pour notre premier jour ! posté par blabla etc à 15:14 - envie d'évasion - commentaires [10] - permalien [ # ] 13 février 2018 l'art urbain pour réinventer la ville #2 celles qui me suivent depuis un certain temps savent combien j'aime arpenter les musées, les expositions et fréquenter les lieux chargés d'histoire mais je ne m'étais jamais trop frottée à l' art urbain ... alors, peut-être que j'ouvre les yeux de façon différente ici, mais j'apprends à aimer le street art il faut dire qu'à joburg, comme sur la scène new-yorkaise plus connue, le graffiti est un art à part entière, avec ses règles et ses codes profane que je suis, j'associais l'art du graffiti à un contexte urbain, à des immeubles désaffectés ou des cours d'immeubles bétonnées et abandonnées... et bien, j'ai vu ce lundi comment les graffeurs ont su exprimer leur talent dans un quartier de joburg qui a connu dans sa chair les blessures de l'apartheid westdene était autrefois appelé sofiatown ... ce quartier populaire a été minutieusement et totalement détruit par le régime de l'apartheid qui a repoussé la population noire vers le quartier plus éloigné de soweto aujourd'hui, westdene a pansé ses plaies en grande partie grâce à la municipalité qui a décidé de redéfinir la métropole de johannesburg (plus de 1600 km 2 soit près de 16 fois la superficie de paris intra muros ) , tant sur le plan administratif et économique, que dans sa dimension sociale et symbolique pour (re)composer l’espace urbain et modifier la relation du public avec sa ville, les pouvoirs publics ont adopté en 2007 une politique d’art public ( public art policy ) dont le but était de financer l’installation d’ œuvres d’art , et de positionner joburg sur la scène mondiale, en tant que métropole culturelle retour en arrière il faut savoir que l’actuelle capitale sud-africaine se divisait pendant l’apartheid en 11 autorités locales autonomes dont 7 blanches et 4 noires, coloured et indiennes (selon les catégories alors employées par le régime...) l’unification progressive de la métropole a conduit à la constitution, non sans mal, en 2000, d’une structure métropolitaine unique, emblématiquement dénommée u nicity la nouvelle entité a commencé à élaborer un plan d’actions cohérent visant à gommer les inégalités socio-géographiques , en conjuguant croissance économique et lutte contre la pauvreté partant d'abord du postulat que la ségrégation nuisait à l’attractivité urbaine, l’art public a alors été présenté comme «un catalyseur de développement économique» ; en redorant l’image de la ville marquée par 50 ans de politiques ségrégatives et connue dans le monde pour être une ville inégalitaire et dangereuse, la municipalité rendait joburg à nouveau attractive pour les investisseurs et les touristes ensuite, cette politique visait clairement un retour à une cohésion sociale : retrouver un certain sens du vivre-ensemble... l'art considéré comme un moyen de réappropriation des espaces publics pouvait ainsi participer au processus de sécurisation des dits-espaces : les oeuvres devenaient des "symboles communs" contribuant à la fierté civique (sentiment d’appartenance à une seule et même ville) et concourraient à forger une identité positive de la ville il y a 10 ans, symboliquement, la politique d'art public s'est d'abord focalisée sur le cbd ( central business district ), ancien cœur économique frappé par un processus de déclin (déserté par la population blanche à la fin des années 1970) la stratégie de régénération urbaine a ensuite été étendue aux quartiers limitrophes du coeur de la ville westdene est le reflet de cette dynamique métropolitaine qui vise à construire concrètement l’unité de johannesburg sur l’ensemble du territoire westdene pourrait faire penser à une plaisante banlieue middle class des états-unis, dans les sixties il est très agréable de poser ses pas dans ses larges allées très arborées, où les propriétaires offrent aux talents de s'exprimer sur leurs murs d'une simple écriture savamment composée comme une oeuvre graphique ou de dessins beaucoup plus élaborés (dont la réalisation la plus accomplie est d'ailleurs appelée master pieces ) je vous invite à me suivre en images posté par blabla etc à 19:07 - un peu de culture ! - commentaires [7] - permalien [ # ] 1 2 3 4 5 6 7 8 9 > >> 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 créations personnalisées sur porcelaine n° siret : 508 423 118 00019 accueil du blog recommander ce blog créer un blog avec canalblog newsletter « mai 2018 dim lun mar mer jeu ven sam 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 archives mai 2018 avril 2018 mars 2018 février 2018 janvier 2018 décembre 2017 novembre 2017 octobre 2017 septembre 2017 avril 2017 toutes les archives émoustillez vos papilles 3 fois par jour artichaut et cerise noire cakes in the city carnets parisiens cléa cuisine cuisine campagne cuisine en scène jedism le frigo magique le journal culinaire d'isabelle les gourmandises de virginie pure gourmandise tambouille je m'y ballade (presque) tous les jours... 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